L’immobilier ancien est resté en forte hausse au premier trimestre
Selon les statistiques officielles des notaires, les prix de l’immobilier ancien ont bondi de 7,3% sur un an. Ce sont toujours les maisons et la province qui tirent les tarifs vers le haut.
Les prix de l’immobilier ancien ont poursuivi leur hausse au premier trimestre, en grimpant de 7,3% sur un an, selon l’indice Notaires-Insee de référence publié mardi. La hausse est toujours portée par les maisons, dont les prix augmentent plus vite que les appartements, et par la province, bien plus dynamique que l’Île-de-France. Les prix de l’immobilier ancien ont poursuivi leur hausse au premier trimestre, en grimpant de 7,3% sur un an, selon l’indice Notaires-Insee, qui fait référence, publié mardi.
La hausse est toujours portée par les maisons, dont les prix augmentent plus vite que les appartements, et par la province, bien plus dynamique que l’Île-de-France. Le nombre de transactions, qui avait explosé depuis la sortie des confinements mi-2020, s’est stabilisé. «Non le marché ne s’écroule pas», assure Me Thierry Delesalle, président de la commission des statistiques immobilières et notaire à Paris. Les notaires estiment qu’il y a eu 1.175.000 ventes conclues d’avril 2021 à mars 2022, soit presque autant qu’un trimestre auparavant.
Reflet tardif
Les données des notaires, établies sur les ventes définitives, ne reflètent les tendances du marché qu’avec retard. Les conséquences de la guerre en Ukraine, qui a éclaté fin février, ou de la poussée inflationniste, ne se font donc pas encore ressentir dans les chiffres. Pour le moment, la hausse des taux d’intérêt «ne bloque pas le marché mais a au contraire un effet d’accélérateur. Ceux qui veulent déménager se disent les taux remontent donc il faut y aller rapidement», affirme Me Thierry Delesalle.
Les maisons, plus demandées depuis la sortie des confinements, continuent de voir leurs prix augmenter: 9,2% sur un an, contre 4,7% pour les appartements. Le marché des maisons est plus tendu que celui des appartements. «Elles se négocient plus difficilement comme on dénombre plus d’acquéreurs que de vendeurs», explique Me Thierry Delesalle.
La surface des maisons vendues en région parisienne a en outre augmenté. Non pas parce qu’elles sont plus grandes, a noté Me Delesalle, mais parce que les combles sont de plus en plus souvent aménagés en pièces à vivre, tout comme les garages.
L’Île-de-France reste toujours moins attractive que la province. Dans la région de la capitale, les prix ont augmenté de 2,5%, alors que dans le reste du pays, ils ont flambé de 9,3%. À Paris, le prix du mètre carré s’érode légèrement, à 10.520 euros, mais le volume de ventes a retrouvé un niveau proche d’avant la pandémie. Selon les notaires, les prix devraient rester stables d’ici à juillet.